2018 mars

Augustin, qui s'entraîne à Sichem en tant qu'entrepreneur agricole écologique, y est depuis trois mois. Outre la culture des légumes, il a appris à prendre soin des poulets, des canards et des poissons. Plus tard, les soins et l'élevage des porcs et des chèvres suivront. Augustin a visité une ferme piscicole plusieurs fois où il a pu prendre part à des cours pratiques. La théorie comprenait comment travailler sur un plan d'affaires. Après sa formation (mi-septembre 2018), il sera déployé à l'école agricole de notre région de Kati.

FERME ECOLE BIO

Janvier 2018

Trois timbres sont nécessaires pour valider l'acte d'achat. Depuis juin 2017 nous multiplions les démarches et maintenant cela a abouti, le troisième timbre est un fait. Cela signifie que nous pouvons commencer.  Nous planterons une haie d'arbres autour du périmètre du terrain à Kati.  Nous pouvons commencer à parler de ce projet et penser aussi au début d'une école agricole.

SEPTEMBRE 2018

Deux personnes ont suivi cette formation. Ils ont passé leurs examens ! Ils ont commencé à travailler aidé par deux autres personnes pour mettre en place l'exploitation de notre terrain à Kati, sous la direction du directeur de Sichem.

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2019

Souvenez-vous d’Augustin qui a été formé en agriculture et en élevage de petit bétail en 2018? Il travaille maintenant sur le terrain que nous avons acheté à Kati en tant qu’entrepreneur agricole à temps-plein depuis la fin de 2018. Il travaille avec deux villageois à temps-plein, un gardien de nuit et parfois des gens supplémentaires sont demandés localement. Le terrain doit être débarrassé de la broussaille. Le labourage exige beaucoup de travail. Il y a beaucoup de pierre et de racines des arbres qui doivent être retirés.  Une clôture avec fil barbelé a été placée pour éviter que le bétail sauvage s'intéresse aux cultures.

L'approvisionnement et le transport sont toujours un défi. Un petit sentier n'est pas particulièrement utile si vous avez besoin d’accès au champ. La route a été élargie pour établir un lien avec la route de sable principale. Maintenant, une moto ou une voiture peut facilement avoir accès avec des marchandises ou des approvisionnements.

Un hangar a été construit pour stocker les outils agricoles. Un puit, qui a été creusé à vingt mètres de profondeur, doit fournir l'irrigation du terrain. Nous prévoyons les premiers semis de gingembre, de manioc et de poivrons en avril lorsque la saison des pluies commence.

Juillet 2019

La récolte du Gombo à Kati a commencé. C'est un légume qui est principalement utilisé dans le régime quotidien comme une sauce. Ici, ils sont coupés en tranches et séchés pour être vendus pendant la saison sèche. Le nom original est Okra. Plus d'informations sur le contenu nutritionnel et les applications de ce légume peuvent être trouvées sur le site Web de Wikipédia.

 

 L'arachide (cacahuètes) a également été récoltée pour la première fois. Celles-ci sont également d'abord séchées et débarrassées de leur pelure. La verdure et les peaux séchées serviront à nourrir les chèvres. Nous avons également acheté un tricycle pour garantir le transport de la récolte.

Février 2020

Le forage d'un puit d'eau a commencé. L'eau sera collectée dans un réservoir en polyester. .

Quand nous avons détecté ses irrégularités, Augustin a disparu. D'autres employés ont mis la tête dans le sable et ont refusé de coopérer. Nous n'abandonnons pas. Une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes.

Kossi Guedemekpor a suggéré de nous aider sur base volontaire. 40 ans, père de deux fils, ingénieur civil diplômé. Il travaille comme directeur adjoint au Ministère des infrastructures et des transports.

Mars 2020

Un logement est en cours de construction pour garantir la sécurité du personnel et du site. Les maçons restent sur place et Kossi suit de près les travaux. En attendant, il recherche un entrepreneur agricole qualifié.

Grâce à son travail au ministère, Kossi a la possibilité de se déplacer dans d'autres régions pendant la période Corona



 

OBJECTIF: Le projet offre aux jeunes, dans un environnement sûr, l'opportunité de devenir entrepreneur agricole bio et écologique. Travailler en équipe et obtenir des résultats. Avec le temps, il leur sera demandé de transmettre leurs connaissances à d'autres en leur donnant une formation en agriculture biologique et écologique pour des cultures spécifiques. Cela signifie que les personnes déployées sur le site ont la possibilité de mettre en commun leurs connaissances et de mettre en place, promouvoir et gérer les activités d'une école d'agriculture.

Socialement et économiquement, cela  favorisera le développement individuel et collectif des membres du groupe par le profit qu'ils tireront de la vente de leurs produits pour subvenir à leurs besoins vitaux. Dans le même temps, les habitants de la préfecture et des préfectures voisines ont la possibilité d'acheter des produits biologiques riches en vitamines qui sont de plus en plus demandés.

La fonction éducative est innovante dans la région. Le projet se veut également un centre d'expérimentation où les gens viendront chercher des recettes et des conseils pour le développement de leurs activités agricoles personnelles. Les jeunes ruraux qui souhaitent s'initier à l'agriculture biologique et écologique pourront suivre à l'avenir diverses formations et apprendre les méthodes modernes et écologiques.

Situation: le site est en friche et à l'état sauvage. Il est situé à 5 km des villages les plus proches et il n'y a pas encore d'électricité et d'eau.

 

Lieu: Kati

Mai 2020

La construction du logement est terminée.

Kossi a embauché Emmanuel, un agriculteur de 50 ans, Il a travaillé pour une ONG qui a cessé ses activités depuis quelques années. Il est assisté, dans le cadre d'un contrat d'apprentissage, par Komivi, un jeune homme de 25 ans . Celui-ci a terminé ses études secondaires, mais il n'avait pas de moyens pour poursuivre ses études.

Des activités telles que le déracinement de 2 hectares et le labour ont commencé. Pendant ce temps, des graines ont été plantées

Emmanuel

Komivi

Juin 2020

 Du renfort! Sena, professeur spécialisé dans la culture de la plante Artemisia (anti-paludisme) à Sichem, nous rejoint sur base volontaire. Tous les quinze jours, il se rend à Kati pour guider Emmanuel et Komivi sur la façon de cultiver cette plante qui nécessite une supervision spécifique. Pendant des années, cette activité a été freinée par l'industrie pharmaceutique. Depuis 2018, le feu-vert est donné pour utiliser cette plante comme thé ou digestif pour prévenir et même guérir le paludisme. Covid-19 a donné un coup de pouce supplémentaire ici, et les gens sont maintenant sensibilisés à en consommer, ce qui a considérablement augmenté la demande.

 

Foto: à droite Sena, à gauche Antoine Dzamah, directeur Sichem

Un petit film de promotion Artemisia          http://youtu.be/VIsSyLbzFVY

Juillet 2020

Les semis ont été plantés sous abri

Août 2020

Nous avons demandé à un arpenteur de remesurer les limites du terrain. La limite des trois hectares encore non traités est envahie par la végétation et doit être rebornée clairement.

Il y a aussi une consultation régulière avec les ouvriers comme il se doit.

Septembre 2020

De l'artemisia, des aubergines et des poivrons ont été plantés.

Artemisia va bien.

Les aubergines commencent déjà à mûrir.

Les poivrons, malheureusement, n'ont pas le rendement espéré.

Nous sommes dans une phase de test, dans laquelle nous découvrons quelles cultures prospèrent sur ce sol et quelles cultures ne sont pas rentables.Nous pourrons ajuster notre planification pour l'année prochaine en conséquence

Octobre 2020

La récolte des aubergines… Ceci doit normalement se faire lorsqu'elles sont "blanc comme neige". Nous ne sommes pas parvenus à savoir pourquoi cela n'a pas été fait… Il était donc grand temps que Kathleen arrive au Togo. Nous avons quand-même récolté le tout.  Après un contact de Kathleen avec la Ferme de Sichem, ceux-ci ont racheté la récolte complète. Ils vont en faire, à titre expérimental, une purée qui sera vendue en bocaux stérilisés. Ils pensent que cela intéressera les gens pour la préparation de sauces. Nous avons peut-être découvert un "marché de niche" rentable…

Formation à la Ferme Sichem - Artemisia

C'est ici que Kathleen a suivi un cours sur la culture de l'artemisia, de la préparation du sol au produit final pour le consommateur.

La fondation MAISON DE L'ARTEMISIA a été fondée par Mr Antoine Dzamah, directeur de la Ferme de Sichem et il en est le président. Maintenant que Kathleen a suivi la formation, Embracing Life peut adhérer à la fondation.

Cela procure divers avantages:

  • -Nous produisons selon leurs directives et ils achètent l'entièreté de la récolte
  • -Nous ne devons pas investir dans une infrastructure de traitement
  • -Nous ne devons pas rechercher la clientèle
  • -Nous avons une protection juridique
  • -Nous pouvons nous appuyer sur l'expertise de la Ferme de Sichem qui, depuis 2015 a été     la pionnière de cette culture

La Ferme de Sichem est aussi la seule à organiser des formations et forme ainsi aussi ses concurrents. Nous partageons cette vision qui mets la santé de la population avant les gains financiers.

Ci-joint une photo de 3 élèves de Kpalimé. Leur formation a pour but l'apprentissage de la culture et de fournir ensuite du thé artemisia aux enfants scolarisés afin de prévenir les absences dues à la malaria.

 

Janvier 2021

Grace à notre château-d'eau avec son réservoir de 3000 L nous avons enfin de l'eau courante. Nous avons déjà réalisé une partie des canalisations pour y raccorder nos lances d'arrosage. Cela nous épargne la corvée pénible du va-et-vient avec des arrosoirs. Mais même maintenant nous avons encore du travail pour deux personnes durant une heure, matin et soir!

Novembre 2020 - Traitement de la récolte d'Artmemisia

Nous récoltons l'Artemisia en collaboration avec Ferme Sichem. Couper, sècher. Cela nous donne 18 kg. J'ai peersonellement remplis des sachets de 50gr - 260 stuks. Nous avons vendu 5kg en vrac à notre premier client: un orphelinat! Nous avons déjà vendu 20 sachets et nous en avons donné 60 en consignation. Dans la région de Kati nous avons un travail de sensibilisation vu que cetteplente y est très peu connue.

Le bénéfice est miime, tenant compte des frais élevés facturés par Ferme Sichem, les salaires et autre frais divers. Mais maintenant que j'ai assisté à toute la procédure, nous pourrons trraiter nous même notre prochaine récolte en imprimer nos propre sachets.

Février 2021

Récolte de l'adémin, une plante que les Togolais utilisent dans les sauces. Les femmes ont récoltés les plantes. Nous pouvons avoir trois récoltes par an.

Le lendemain nous étions sur le marché. Une expérience enrichissante! Malheureusement, le rapport côuts/recettes est défavorable.

Formation artémisia: Sena Atikpo, formateur à la Ferme Sichem, organise des cours le dimanche matin tout les quinze jours. Un cycle dure cinq mois. Pour le moment six personnes suivent cette formation.

Nous avons recouvert la terrasse pour disposer d'un endroit confortable pour l'oeganisation de la formation

Nos abeilles ont travaillés! Après seulement quatre mois nous avons 2 litres de miel! Nous ne l'avions pas vu arriver… Mais lors des travaux nous étions piqués chaque fois. Nous abons donc fait appel au vétérinaire. Celui-ci a donc retiré les rayons de miel que nous avons pressés mauellement.  Et voilà notre première production de miel.. au goût inconnu de nous.. si pur...!

Le nombre d'abeilles étant devenu trop grand, nous avons placé une deuxième rûche avec une partie des oeufs de la première. La aussi le bourdonnement va bon train.

Les rayons pressés sont dégustés comme friandise ou servent de pigment pour la coloration d'étoffes ou pour l'élaboration de dessins. Une projet de formation à venir...!

Mai 2021

Trouver de la main-d'oeuvre honnête n'est pas une sinécure. Nous donnons des chances aux gens. Mais le temps me donne raison dès que j'ai un mauvais présentiment. Magré les preuves ils continuent à nier. Nous devons alors malheureusement nous séparer de ces collaborateurs.

Deux personnes sont venues à mon secours pour m'aider à trouver des collaborateurs fiables et honnêtes. 

Beau, un policier de Kati controle régulièrement l'attitude des collaborateurs envers moi ainsi que leur façon d'effectuer le travail. Très utile lorsque je suis en déplacement. Il intervient lors de manquement et m'assiste dans les cas où je dois me séparer de certains collaborateurs.

Et Sena Atikpo avec qui je collabore depuis plusieurs années. Tout les quinze jours il enseigne la culture et le traitement de l'artemisia  (plante anti-malaria).

Actuellement nous avons deux collaborateurs plein-temps. Nous envisageons d'en engager un trosième.

Grace, la femme du policier – en bas à droite sur la photo - rassemble quelque femmes pour le travail moins lourd, leur permettant d'avoir un revenu complémentaire.

Une photo du traitement du boma (un épinard Africain) pour le revendre le lendemain au marché.

Grace aux subsides de la province de Flandre-Orientale nous avons pu installer des panneaux solaires et une pompe à eau électrique. Un système entièrement automatisé, silencieux et inodore. Plus de vrombissement de moteur des heures durant....  Un soulagement.

En prime, le technicien qui a réalisé l'installation nous a nettoyé, de façon acrobatique. Il envisage de faire ceci tous les quatre mois lors de l'entretien de l'installation.

La récolte d'artémisia a commencée. La plante est hachée et sèchée au soleil pour être transformée en thé. Nous avons acheté des sachets et imprimé des étiquettes. Les racines sont lavées et ensuite marinées dans du solabi (un alcool local) durant 3 mois. Ensuite le liquide est filtré et vendu comme apéritif. 

Le boma se porte bien. Nous en récoltons toutes les semaines pour le vendre au marché. Les recettes nous permettent d'acheter la nourriture des ouvriers.

S'annonce déjà la récolte du manioc pour le mois d'août et les noix d'arachide pour le mois de juillet. Vu notre culture bio, les travaux d'entretien, de désherbage et de compostage sont assez intensifs.

Voici Adrien, notre apiculteur.Lors d'un contrôle il a constaté que deux ruches étaient envahies par des fourmis et donc abandonnées par les abeilles. Ces ruches ont été nettoyées et attirent à nouveau des abeilles. Maintenant il confectionne des ruches en béton qui reposent sur des bouteilles. Ceci empèche les fourmis de s'y introduire. Très ingénieux mais lourd. Il faut être deux pour les déplacer. Mais cela a l'aventage de dissuader d'éventuels voleurs.😊.

Si tous les préparatifs se déroulent comment prévu, grace à nos 6 ruches nous pourrons entammer la formation d'apiculture le mois prochain.

 

 

Juin 2021- l'action "Plantez un arbre"

Nous étions aussi de la partie et avons plantés 200 palmiers.

Maintenant il faut cinq ans avant de récolter les premiers fruits.

 

Avant cela nous avions plantés 100 bananiers plantin, des papayers, des mangiuers des citroniers, des pamplemousses, du caacao...

 

Il y a encore Adrien, notre apiculteur. Il a fabriqué des rûches en béton. Ceci empêche le vol.

Nous avons signé un contrat avec:

  1. Esso,un homme de trente ans eet seul dans la vie. Un travailleur hors paire. Il travaille pour deux. Même durant son temps libre il élabore des projets profitble à l'exploitation. Il commence sont cinquième mois.
  2. Komivi et Nabi, deux jeunes célibataires venus du Nord. Ils suivent l'exemple d'Esso. Après une semaine ilnous ont demandé un contrat pour avoir un emploi stable.Ils trouvent le travail agréable.
  3. Kombaté, un jeune ingénieur agronome vient nous aider en perfectionnant ses connaissaances de l'agriculture BIO. Il nous confirme que depuis que Beau et son épouse ne s'occupent plus de la ferme, l'ambiance était plus harmonieuse et qu'il était heureux de pouvoir partager ses connaissances. J'ai transpiré et versé des larmes pendant 8 mois pour enfin atteindre ce point
  4. Nous rechercons encore une femme célibataire avec un minimum d'instruction, ce qui n'est pas évident. Elle s'occuperait de la cuisine et de la ventes au marché.
  5. Nous occupons aussi quatre femmes, trois jours par semaines, pour les travauxplus légers. (arroser, déserher, récolter...) Leurs revenus leurs permettent de payer les frais scolaires des enfants. Cela leur serts aussi de formation BIO. Elles ne logent pas à la ferme mais Esso les amènes et les reconduits tous les jours avec le tricycle à Kati

 

Sena, expert en artémise, notre assistant fidèle (photo de gauche)

Emballage artemisia

Après approbation des épreuves nous avons pu passer à l'imprimerie. Mais surprise, les étiquettes étaient trop grandes. Nous avons dû les couper. 1800 étiquettes à coller. Une belle occupation... Nous avons maintenant un stock de 500 sachets de thé et 100 sachets de gellules.😊!

Achat trycicle

Un investissement imprévu mais vital de 2.000 €. Nous transportons les femmes et les enfants pour réduire les dépences. La croissance des récoltes devient très difficile à moto et la location de transporteurs et très couteuse. Nous avons donc tranché pour ceci en reportant l'investissement dans un système d'irrigation

 

Août 2021 - récolte

  1. Nous récoltons 10 paniers de noix arachides: 8 pour la vente et 2 pour la préparation des futures semences.
  2. Adémin, gboma, aubergines, gombo et citronelle: une récolte tous les quinze jours
  3. Transformation du manioque en gari. Ceci sert aussi pour le petit-déjeuner des ouvriers

 

L'agriculture BIO

Nous fabriquons notre porpre composte. Nous l'utilisons pour fertiliser le sol.

Comme insecticide nous faisons des concoction de feuille de tabac que nous cultivons nous même, d'ashampo, une plante sauvage et les feuilles de neem.

Septembre 2021

Nous avons dû nous séparer de Komivi pour avoir volé un collègue. Pire, il dilapidait les crédits d'appel de gens qui nous confiaient leur GSM pour les recharger....Ma réaction est immédiate.! Il a été remplacé par Job et Koukou.Cela nous met en surnombre et nous postposons donc l'engagement du cuisinière.Les ouvriers font donc la cuisine à tour de rôle

 

 

Notre paysage change continuellement

Un sentiment de bien-être eet de reconnaissance nous envahi quand on voit pousser les graines et les plantes.

Notre papayer porte une centaine de fruits.

Notre panorama fleuri s"étend de plus en plus. Les semences sont dispersées par le vent et colorier notre paysage.

Nos chiens Chaka et Zoulou montent la garde!

Nous parvenons enfin à créer une structure en traçant des chemins entre les cultures, ce qui facilite les travaux

Octobre 2021

Des citernes remplacent le système d'arrosage

Nous pensions installer un système d'irrigation pour épargner sur la main-d'oeuvre, mais la teneur en calcaire de l'eau nous a fait revoir nos projets. Pour éviter une pénurie d'eau durant la saison sêche nous avons installé 4 réservoirs en ciment.  La citerne elle contient 3000l. En fin de journée elle est vide et il faut attendre le soleil du lendemain pour la remplir. Le matin il fait déjà trop chaud pour arroser. Donc il faut s'y prendre très tôt dans la fraicheur de l'aube avec des arrosoirs et l'eau des réservoirs. 😊. La température dépasse allègrement 35-40C° à l'ombre.

Test pour le marché BIO

Nous avons été contactés par le responsable du marché BIO de Lomé. Il est à la recherche de fournisseurs pour ce marché. Nos choux et nos salades ont un bon rendement et sont très savoureux.  Nous attendos le résultat pour les carottes... Notre récolte n'était pas très abondante mais très savoureuse! 

Novembre 2021

Nous sommes confrontés aux caprices de la nature!

  1. Les routes deviennent impraticales.Mais, nous sommes quand-même obligés de les pratiquer. On essaie d"éviter les trous mais avec toutes les conséquences pour le véhicule que l'on pousse à ses limites. Ce qui n'est pas ll'idéal pour le moteur.
  2. Tomates, soja et haricots se noient dans le déluge. Hélas ici il n'existe pas de fonds de soutien aux agriculteurs. Heureusement, suite à notre diversité tout n'est pas perdu.
  3. Une armée de fourmis fuyant les innondations a assiège le poulalier durant la nuit. hélas nous sommes arrivés trop tard. Les oeufs, les poussins et même quelques poules en ont fait les frais.
  4. Notre coq et ses femmes avaient pourtant bien travaillés. Nous avions construit un nouveau poulalier pour les accueuillir. Hélas... il n'en reste plus que le quart.
  5. Nous avons aussi perdu deux rûches. Il nous en restent quatre.
  6. Hier j'ai rencontré une nouvelle armada de fourmis.J'ai essaié de les filmer. Mais j'ai immédiatement été agressée. On se serait cru dans un champ d'ortilles. J'zi du me doucher longuement. Heureusement nous avions assez d'eau 😊!
  7. Les chenilles envahissent nos plantes. Les ouvriers les transforment en nourriture pour les poules

 

Partenaires au Togo

Besoin d'une deuxième batterie de panneaux solaires

Durant la période sèche nous nous sommes vite aperçus que la capacité de pompage était insuffisante. Nous avons donc aussi dû décevoir l’habitant qui venais chercher de l’eau chez nous. Vers 16h en effet la pompe s’arrêtait jusqu’au lendemain 8h. Le château-d ’eau se vidait. Heureusement nous disposons de 10 réservoirs qui nous permettaient de continuer avec des arrosoirs.

Nous avons donc décidé d’installer cinq panneaux solaires supplémentaires et une pompe plus puissante, pour le plus grand bonheur de notre fournisseur ! Mais maintenant la pompe tourne de 07h du matin à jusqu’au coucher du soleil. Cela fonctionne même par faible ensoleillement ou temps de brume

Certificat de culture BIO

Alex GNAKOU, un jeune agriculteur enthousiaste de Kpalimé, a fondé BIOLAMISIN et regroupe les BIO-agriculteurs de la région. Par cette plateforme l’institut de certification ANA BIO TOGO a visité les différentes fermes de la région et elle a pu délivrer des certificats. Nous avons été pris en compte. Sur la photo vous voyez (à gauche) Sena ATIKPO qui reçoit, en notre nom, le certificat le 14/12/2021 à la foire de Notsé

UN PARTENARIAT

Un dimanche, pendant que j'arrosais les plantations, j'ai reçu la visite du Docteur Kodjo (à gauche sur la photo) et quelques-uns de ses collaborateurs. 

Ce médecin est spécialisé dans le diabète et l’obésité. Il sensibilise ses patients pour une alimentation saine et bio. La question étant : où peut-on trouver de la nourriture BIO à Lomé ?

Via via ils ont entendu parles de la « Ferme Terre Sacrée ». Et voilà. Il trouve dommage que nous vendions nos produits au marché local de Kati alors qu’il est harcelé par ses patients pour leur trouver des produits. Donc, maintenant au lieu de récolter le lundi pour le marché, nous récoltons le vendredi matin. La récolte est chargée sur le tricycle pour une route de 35km vers la voie Lomé-Kpalimé où nous hélons un chauffeur de taxi vers Lomé. Un trajet de 2 heures. Ce qui reste une opération dangereuse. Le chauffeur de taxi pourrait revendre la marchandise et disparaitre avec l’argent. Même noter le numéro de GSM et la plaque d’immatriculation ne sert à rien au Togo… Les gouffres de la Justice…  Mais si cette opération prend de l’ampleur nous devons envisager d’acheter un pick-up pour pouvoir livrer nous-même la marchandise. Nous faisons donc un appel à tout le monde car ceci dépasse nos capacités financières.

Mes origines et ma sincérité l’on convaincu que je n’utilise effectivement aucun gramme de produits chimiques, ce que font (sournoisement) la plupart des agriculteurs-bio.

A Lomé le Docteur JODJO a créé un centre, DIABEOBE, où il organise régulièrement des réunions pour ses patients et où ils reçoivent une formation autour de l’alimentation saine. Il y a aussi une petite plantation. Sena et moi y avons été invités afin de conclure un accord de partenariat. Nous livrons et eux vendent.Une différence notoire entre les ventes. Sur les marchés traditionnels l’on facture selon la grandeur du récipient ou de la taille des bottes ou des tas. Pour les ventes de produits BIO l’on facture au poids…